Le nombre d’adresses disponibles IP (Internet Protocole) permettant l’identification des machines et systèmes communicants, arrive bientôt à saturation. Autrement dit, une limite logique au développement du WEB et de l’Internet des objets se profile à un horizon très proche.
Pour franchir cet obstacle, le passage par l’IPv6 (IP version 6), en remplacement de l’IPv4 actuellement en service est inéluctable.
En effet, selon les régions du globe, le stock d’adresses disponibles actuellement (IPv4) est quasiment épuisé, notamment en Asie. Pour la France, nous entrerons dans une phase critique a partir de la fin de 2011
IPv4 utilise des adresses sur 32 bits permettant de créer 4,3 milliards d’adresses, on constate 2 Milliards de connexions quotidiennes sur le web. Le nombre de machines ou objets connectés ou connectables ne cesse de croitre suivant une courbe exponentielle, aussi, des solutions de contournement ont été mis en place, comme les adresses dynamiques par exemple. Ce faisant et jusqu’ici, l’échéance de la nécessaire évolution vers l’IPv6 a été repoussée.
La solution envisagée et portée par le « Forum Mondial IPv6 » réside en l’adoption de l’IPv6 utilisant des adresses sur 128 bits et offrant jusqu’à 2,4 x 10 puissance 38 possibilités : autant dire un nombre illimité.
Cette technologie est disponible depuis plus de dix ans, sans avoir été imposée jusqu’ici, alors que les machines et systèmes diffusés depuis ont été conçus pour une gestion simultanée des deux modes.
Le 8 juin dernier, un test mondial, organisé avec de grandes entreprises devait permettre de valider le fonctionnement de leur réseau suivant les deux modes IPV4 et IPV6.
A suivre donc, l’analyse et le retour d’expérience très attendu: il s’agit de préparer l’infrastructure d’un internet du Futur et d’un l’Internet des Objets.
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